Patrimoine

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La Francheville est une commune française, située dans le département des Ardennes et la région Grand Est. Ses habitants sont les Affranchi(e)s.

La commune, limitrophe à Charleville-Mézières, s'est développée sur les bords de la Vence, petite rivière de la vallée de la Vence. Le boisement est assez important sur le territoire communal, qui s'emplit depuis quelques années de pavillons d'habitation.

L'accès à la commune peut se faire par voies départementales et communales : au sud par la route de Paris depuis Boulzicourt, à l'est par la rue du Fort depuis Villers-Semeuse, au nord par l'avenue de la Marne depuis Charleville-Mézières, à l'ouest par la route d'Evigny depuis Evigny, et par l'autoroute A34 dans les 2 sens de circulation (Reims-Charleville/Charleville-Reims).

Le village fut bâti par des colons affranchis de toute redevance au 12ème d'où son nom. Au cours du 19ème, La Francheville avait une poudrerie très importante. Eglise : maître-autel 18 - 19èmes et autels latéraux, statues 19ème. Bancs 18ème.

la francheville

La commune compte aujourd'hui un peu plus de 1600 habitants et est dotée de nombreux services : école maternelle et école primaire, avec garderie et restauration scolaire, espace culturel et médiathèque, salle polyvalente multisports, salle des fêtes, centre des loisirs sans hébergement, zone d’activités pour les entreprises, commerces et services de proximité tels que la poste, une pharmacie, un tabac-presse… De nombreuses associations y sont également implantées.

La commune de La Francheville fait partie de la communauté d'agglomération Ardennes Métropole, surnommée "Grande Agglo".

La Poudrerie

Non loin de la Chapelle de Saint-Ponce existait une chute d’eau qui ne pouvait pas manquer d’être utilisée comme force motrice.

Elle servit tout d’abord à un moulin à farine.

 

Au XVIIème siècle, Saint-Ponce fut converti en poudrerie. La fabrication de la poudre était alors un monopole de l’Etat, mais n’était pas assurée par lui. Elle fut mise en adjudication, et l’adjudicataire s’engageait à fournir, pour une certaine somme, les quantités prescrites aux temps et lieux déterminés.

Jusqu’en 1798, plusieurs propriétaires se succèdent. Elle reste propriété de l’Etat jusqu’en 1797-1798, où elle est mise en vente comme de nombreux biens nationaux.

L’organisation de la poudrerie subit quelques modifications jusqu’en 1839 et redevient stable jusqu’en 1866. Royale, impériale ou nationale, la poudrerie de Saint-Ponce constituait une aubaine économique pour la commune et ses habitants.

La Poudrerie

Cependant, sa présence ici nécessitait des mesures de prudence liées à la fabrication et au stockage de la poudre. La même prudence était requise s’agissant des « petites fusées, pétards et autres artifices servant de jouets d’enfants, à moins de 500 mètres de la poudrerie… »

La fabrication de la poudre met en œuvre trois composants : le salpêtre, le soufre et le charbon mélangés dans des proportions différentes selon la destination de la poudre.

A partir de 1866, les moyens de fabrication ont été améliorés et la production diversifiée : poudre de mine ronde, poudre de chasse, poudre de guerre.

Le Château

Nous n'avons que très peu de renseignements sur "Le Château" qui, semble-t-il, n'en fut jamais un, mais un simple lieu-dit.

Cette appellation est sans aucun doute liée à la qualité de son architecture. Il s'agit en effet d'une belle bâtisse construite en 1708 (date encore garvée au-dessus de la porte).

Cette appellation s'est étendue à l'ensemble du bâti environnant.

On y trouve encore des traces de "départs" de trois galeries souterraines, qui ne débouchent plus sur rien. Mais ont-elles un jour débouché sur quelque chose?

La noblesse des lieux était aussi représentée par l'escalier intérieur en pierre usée par le temps et les passages répétés.

Le Château

L'Eglise

Jusqu'au 16ème siècle, La Francheville était une dépendance de la paroisse de Mohon.

Après les excès de la Révolution, les habitants de La Francheville aspirèrent à posséder leur église, encouragés en cela par leur archevêque.

L'origine des fonds nécessaires à la construction de l'église? L'abbé Lamotte, dans une protestation consécutive à la séparation de l'Etat et de l'Eglise, en 1905, écrit que l'église a été construite aux frais de la commune.

Les travaux débutèrent en 1839 pour être terminés fin de l'année suivante.

Un terrain situé derrière l'église est aménagé en cimetière.

La Francheville est alors érigée en paroisse, Mohon cessant d'être le lieu de culte et de sépulture des affranchis.

Enlevée par les allemands le 18 septembre 1917 avec les cuivres de l'église, la cloche fut remplacée en 1921.

L'Eglise

Les Forêts

La forêt de La Francheville a subi un recul important au profit des cultures qui bénéficient de progrès considérables (assolement triennal, emploi de la charrue, utilisation d'harnachements pour chevaux tel le collier d'épaules...)

La forêt indivise d'une contenance de 90 ha 34 a 13 ca a été gérée sans problème jusqu'au début du 18ème siècle, au bénéfice des habitants des communes de La Francheville, Villers-Devant-Mézières et Semeuse.

Puis, pendant 150 ans, une véritable bataille juridique s'est déroulée pour interpréter le contenu du traité conclu en 1557 et de l'acte de vente correspondant en 1558, par lequel le Seigneur René D'Anglure, Chevalier Baron, seigneur de La Francheville, consentait à des habitants de Villers et de Semeuse certains droits d'usage sur la forêt lui appartenant.

Quels droits? Sur quelles parts?

plan foret

La forêt communale aujourd'hui

En 1988, la commune a acquis la forêt de la Colignarde (14 hectares). En 1997, la commune a acheté le Bois de la Dame, entre le ruisseau de la Suette et la limite de Saint Marceau (24 hectares). EN 1998, la commune a acheté le Bois Sanfort, provenant de la succession Robert et jouxtant la zone d'activités et la forêt communale (13 hectares).

En 2013, Le boisement est assez important sur le territoire communal environ 139ha dont 90 ha appartenant à la commune.

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